L’ostéopathie est une science, un art et une philosophie
au service de la santé du patient. Science,
car elle se base sur l’étude poussée
de l’anatomie et de la biomécanique ; elle se réfère à la
physiologie, la biologie, la neurologie, la cinésiologie etc…
Art, car le même symptôme peut conduire à deux
traitements différents ; le travail se fait sur la cause et
non sur le symptôme présenté par le sujet. L’Ostéopathie
n’est donc pas rigide, statique et fixe. C’est avant tout
le respect de l’humanité.
Philosophie, car L’Ostéopathie repose sur le paradigme
du systémisme. Ce système se fonde sur quatre grands
concepts : l’interaction, la totalité, la complexité et
l’organisation.
C’est donc en harmonie avec la complexité et l’approche
systémique que l’on parviendra réellement à pratiquer
l’ostéopathie comme le fit A.T. Still. Nous lui devons
la découverte de l'ostéopathie dans les années
1870. Il passa sa vie à étudier les liens entre l'anatomie
des fasciaes et la santé de ses patients. Ses élèves
se démarquèrent par des découvertes tout aussi
importantes :
- J.M. Littlejohn décrivit l'intérêt du système
sympathique dans la maîtrise des équilibres somato-émotionnels
; il démontra l'intérêt de la physiologie en Ostéopathie.
- W.G. Sutherland mit en place la biomécanique du crâne.
Andrew Taylor Still
la naissance de l’ostéopathie.
Dans son autobiographie, Still évoque à plusieurs reprises
la date du 22 juin 1874 qu’il considère comme marquant
la naissance de l’ostéopathie.
De ses propos émane l’idée d’une révélation
soudaine, de source divine. Il nous est difficile aujourd’hui
d’accepter sans quelques réticences une telle évocation.
D’autant plus difficile que nous sommes en France, pays du rationalisme
dogmatique et que l’orientation actuelle de l’ostéopathie
se voulant résolument scientifique, tend à écarter
ce type d’affirmation.
La cohérence de l’ostéopathie est sans doute l’élément
majeur qui lui a permis de traverser les quelques cent années écoulées
tout en demeurant bien vivante, malgré les oppositions violentes,
les mauvaises interprétations, les malversations dont elle a été victime,
malgré les ostéopathes eux-mêmes. Cette cohérence
est un formidable fulcrum, un point d’appui d’une stabilité à toute épreuve.
Au cours de l’histoire ont existé de nombreux systèmes
qui ont aidé les hommes à vivre et à se soigner.
Aucun ne s’est maintenu, sans doute parce qu’aucun n’a
présenté une telle cohérence, une telle fidélité par
rapport aux essentiels de la vie, ou bien parce que ceux qui en avaient
la charge n’ont su maintenir la cohérence du système
qu’ils utilisaient.
Nous croyons sincèrement que les ostéopathes, en France
et ailleurs, ont largement sous-estimé l’héritage
transmis par A.T. Still. La prise de conscience de l’immensité de
son travail doit nous faire comprendre que la médiocrité nous
est interdite. Puisse le contact renoué avec leurs sources aider
les ostéopathes à comprendre enfin le joyau qu’ils
ont entre les mains.
John Martin Littlejohn (1865-1947)
Beaucoup
d'auteurs s'accordent pour dire que John Martin Littlejohn n’occupe pas la place qu’il mérite dans l’histoire
de l’ostéopathie.
La réputation de Still parvenant jusqu'à lui, en 1897
il décide de se rendre à Kirksville pour consulter le "vieux
docteur". Le premier contact avec Still se fera donc en tant que
patient.Mais cette rencontre va complètement bouleverser son
existence. Il est tellement impressionnépar l’efficacité et
les méthodes de traitement qu’il décide en 1898
de quitter l’Amity College pour s’installer avec ses deux
frères à Kirksville. Il est alors âgé de
33 ans, l’ostéopathie a 23 ans, l’American School
of Osteopathy (ASO) est ouverte depuis 1892 à Kirksville.
Après avoir été l'élève de Still,
il enseigne l'ostéopathie à ses côtés; mais
leurs idées divergent, notamment en ce qui concerne la physiologie
dont Still ne voulait pas entendre parler. Si Still est l'auteur de
la phrase : "la structure gouverne la fonction", Littlejohn
est celui de : "la fonction gouverne la structure".
C’est aux États-Unis que Littlejohn écrira une
grande partie de son œuvre et concevra ses théories sur
les zones métamériques et la mécanique vertébrale
auxquelles il consacrera toute sa vie.
Auteur de nombreux ouvrages, notamment en ce qui concerne les bases
physiologiques de l’ostéopathie, il a exporter l'ostéopathie
en Europe en fondant la British School of Osteopathy (BSO) ; en 1917,
Littlejohn, avec l’aide financière de Horn, décide
de retourner en Grande-Bretagne pour y fonder la première école
d’ostéopathie hors USA.
Travailleur passionné et infatigable, défenseur acharné du
concept ostéopathique, il a traversé un siècle
d’histoire de l’ostéopathie en restant pratiquement
inconnu aux États-Unis et en Europe, y compris en Grande-Bretagne
où son plus grand défenseur reste son élève,
John Wernham, qui écrira : "la structure gouverne la fonction
et réciproquement".
Still est incontestablement à la base du concept ostéopathique
mais Littlejohn est allé au-delà de la simple vue anatomique
et mécanique; en introduisant l’aspect physiologique,
il a amené une explication fonctionnelle plus rationnelle; c’est
lui qui est a l’origine du concept somato-viscéral et
viscéro-somatique.
Le semi oubli dans lequel est tombé Littlejohn constitue une
injustice compte tenu de l’importance de son apport à l’ostéopathie
et à son concept, tel qu’il continue de se perpétuer
aujourd’hui.
William Garner Sutherland
L'académie sutherland rend hommage à William Garner
Sutherland à qui nous devons la découverte de l'intérêt
du MRP (mouvement respiratoire primaire) au travers du travail crânien.
Journaliste à l'Austin Daily Herald, il découvre l'ostéopathie à travers
la guérison de son frère. Il décide d'abord de
prendre un congé sans solde à Kirsville pendant un an
puis consacre le reste de sa vie à l'ostéopathie. Le
28 juin 1900, il est diplômé en ostéopathie.
C'est au cours de ses études qu'il dit avoir eu sa première
intuition de la mobilité des os du crâne. Il meurt le
23 septembre 1954 à l'âge de 81 ans.
Après Sutherland, ses élèves (Schooley, Magoun,
Frymann, etc...), devenus ostéopathes et enseignants de cet
art, ont su transmettre la philosophie de l'ostéopathie traditionnelle à l'heure
où celle-ci n'était pas encore une spécialité de
médecine.
aujourd'hui ...
Parmi
les nombreux excellents ostéopathes américains,
deux hommes ont marqué leur époque :
- A. Chila pour ses recherches sur les fasciae.
- F. Mitchell pour ses travaux sur la biomécanique ostéopathique.
Complémentairement à ses études médicales, paramédicales
et à ses études en ostéopathie traditionnelle, Guy Voyer
a étudié auprès de ces professeurs. A leur tour, les élèves
de l'Académie Sutherland ont la chance d'avoir Guy Voyer DO (www.guyvoyer.com)
comme directeur pédagogique, et bénéficient ainsi de la
transmission de ses connaissances.
la
philosophie de l'ostéopathie Que
signifie "ostéopathie" ?
Le terme ostéopathie est tiré du mot "ostéon" en
référence aux lamelles concentriques situées autour
d’un canal de Havers de l’os compact, et du mot « pathie » qui
signifie souffrir. Comme l’ensemble articulé des ostéons
est le squelette, M. Still supposait que c’était là le
point de départ des conditions pathologiques, que les douleurs étaient
provoquées par les os (et non la douleur des os).
Quelle est l'origine de l'ostéopathie
?
L’ostéopathie fut fondée officiellement le 22 juin
1874 par M. Andrew Taylor Still, et est encore trop méconnue
de nos jours. Pourtant, sa vision globale du corps humain lui donne
une distinction privilégiée face aux autres thérapies.
Son fondateur, fils d’un pasteur et médecin, avait pour
conviction que l’être humain est de conception divine.
Il en conclut que celui-ci avait créé en l’homme
un être parfait, sinon Dieu lui-même ne serait pas parfait
: "Dieu n’est pas un Dieu de la supposition, mais un Dieu
de vérité. Que ses œuvres spirituelles et matérielles
sont harmonieuses. Qu’il a sûrement placé le remède
dans la maison où l’esprit demeure". Cette idée
fut donc la base de toute sa recherche, qui serait désormais
axée sur la connaissance anatomique du corps.Il développa
donc une thérapie manuelle axée sur les causes des pathologies
et non pas sur les effets de celles-ci : le corps ayant tous les médicaments
nécessaires à son autoguérison, il suffit de lever
les blocages afin de permettre aux fluides de la vie (sang, lymphe,
liquide-céphalo-rachidien) et aux informations (influx nerveux)
d’atteindre la région en lésion et lui permettre
de retrouver la santé. Fondée en 1878 par M. Andrew Taylor
Still, l’Ostéopathie est une approche thérapeutique
douce en perpétuelle évolution qui est caractérisée
par le développement d’une sensibilité tactile.
Ce travail d’éveil perceptif se fait à partir d’une
maîtrise préalable des connaissances de base en anatomie,
en physiologie, en sémiologie et en pathologie.
Concepts fondamentaux de l'ostéopathie
Cette approche thérapeutique a établi des préceptes
afin que l'utilisateur, l'ostéopathe ou l'étudiant en
ostéopathie, puisse s'y référer pour conserver
une ligne de pensée directionnelle dans le cadre de sa pratique
professionnelle.
L'unité de l'être :
Considérer l'être humain et ses diverses composantes comme
une unité, un tout où les différentes parties,
liées par du tissu fascial, travaillent ensemble pour faire
bénéficier tout l'organisme. Il nous parle aussi beaucoup
du fascia "comme un fondement sur lequel s'appuyer ; chez l'homme,
le fascia est universel et en lui-même égal à toutes
les autres parties; cette substance de connexion doit être libre
dans toutes ses parties afin de recevoir et de décharger tous
les fluides pour s'approprier et utiliser la vie nutritive animale
et éjecter toutes les impuretés, afin que la santé ne
puisse être altérée par les fluides morts et empoisonnés".
(A.T.Still)
Le corps renferme des structures (myo-fascio-squelettique) ainsi que
des viscères (contenues dans les cavités crânienne,
thoracique et abdominale), des nerfs et des vaisseaux (sanguins, lymphatiques).
Les nerfs et les vaisseaux assurent la communication complexe entre
les structures et les viscères. Ensemble, il forme une unité entre
elles, et toute partie atteinte affecte les autres parties par ricochet.
Lorsqu'il se produit une perturbation ou un blocage à un endroit
du corps, il y aura nécessairement atteinte dans la distribution
des forces et les influences peuvent se transmettre dans tout l'espace
du corps, dans tous les domaines de la vie.
La structure gouverne la fonction :
Un des grands principes introduit par Andrew Taylor Still en Ostéopathie
reconnaît une relation entre la structure et la fonction. Cette
notion lui vient, entre autre, de Spencer qui définit l'individu
biologique comme un "tout concret possédant une structure
qui lui permet, lorsqu'il se trouve placé dans les conditions
convenables, d'accommoder constamment ses relations internes aux externes,
de manière à conserver l'équilibre de ses fonctions".
(Spencer)
Les voies de communication nerveuse et liquidienne sont les agents
de l'unité du corps, toute entrave ou atteinte à ces
voies affaiblissent l'adaptabilité de l'individu à son
milieu et à ses pouvoirs d'autoguérison. Cette interrelation
entre structures et fonctions est significative : si l'on règle
la structure, la fonction reviendra; mais l'inverse est également
vrai, lorsqu'une fonction est déréglée, les structures
et la charpente sont affectées. Le symptôme n'est alors
qu'une expression de la perte de mobilité d'une structure (musculo-squelettique,
viscérale, crânienne ou fasciale).
La première manifestation de la vie c'est le mouvement. L'Ostéopathie
cherche donc à rétablir le mouvement normal des structures
de façon à conserver intègres les fonctions . "Ses
devoirs en tant que philosophe l'avertissent que la vie et la matière
peuvent être unies et que l'union ne peut continuer s'il existe
quelque empêchement au mouvement libre et absolu".
L'autoguérison :
Le rôle de l'artère est absolu. Il est donc important
d'assurer une harmonisation de la circulation des fluides vitaux .
Il met aussi l'accent sur l'importance de la circulation des fluides
et sur la liberté des structures nerveuses. "En premier,
par l'ajustement normal de la charpente osseuse, l'ostéopathe
recherche la perfection physiologique dans la forme, de sorte que les
artères puissent délivrer le sang nécessaire à nourrir
et construire toutes les parties ; également pour que les veines
puissent emporter toutes les impuretés ce qui conditionne la
rénovation ; également que les nerfs de toutes sortes
puissent être libres et non obstrués en appliquant les
forces de la vie et du mouvement à toutes les divisions et à tout
le système du laboratoire de la nature. Le premier et le dernier
devoir de l'ostéopathe est de veiller attentivement au bon ravitaillement
sanguin et nerveux. Il devrait nuit et jour couver des yeux la colonne
vertébrale ; s'assurer que les os s'articulent correctement
sur toutes leurs facettes et autres relations et, de jour comme de
nuit, ne jamais s'accorder de repos tant qu'il n'est pas certain que
la colonne est droite et alignée de l'atlas au sacrum, et que
toutes les côtes s'articulent bien avec les apophyses vertébrales".
Nos cellules doivent recevoir tout ce dont elles ont besoin pour bien
fonctionner, pouvoir se régénérer et se débarrasser
de leurs déchets. Lorsque l'ostéopathe supprime les barrages
structurels aux voies de communication nerveuse et liquidienne, il
permet au corps de puiser ses remèdes afin de retrouver la santé.
Le corps a la capacité inhérente de se défendre
et de se guérir par divers mécanismes d'auto-régulation.
L'ostéopathie en tant que science
et art :
L'ostéopathie est une science et un art mais surtout une philosophie.
Science, car elle se base sur les notions d'anatomie, de physiologie,
de biologie, de neurologie, donc sur les mêmes principes et concepts
que la médecine et les sciences de la santé.
Art, car chaque traitement est presque toujours différent de
celui d'une autre personne qui consulterait pour le même problème,
ceci faisant qu'elle n'est pas rigide, statique et fixe; car le travail
se fait sur la cause et non sur le symptôme présenté par
le sujet.
L'ostéopathie, une Philosophie
:
Une philosophie, car nous n'exclurons jamais l'être humain de
son ensemble, de son environnement. Elle englobe toute la personne,
aussi bien l'aspect physique que l'aspect émotionnel et l'aspect
spirituel de la personne, le traitement ne se limitera pas à traiter
le symptôme et la douleur, mais tiendra compte de plusieurs éléments
qui auront été fournis par l'anamnèse.
Puisque l'être humain fait partie intégrante d'un tout,
nous tiendrons compte de ce tout.
Si la machine est compliquée, l'être humain, lui, est
de toute évidence bien plus complexe encore.
Nous le considérerons alors dans la globalité de sa complexité,
de l'ensemble au détail et du détail à l'ensemble,
et nous appliquerons par ce fait le principe de la philosophie de l'ostéopathie
de l'Académie Sutherland qui est basé sur le paradigme
de la complexité.
Ostéopathie et approche systémique
:
"
L'ostéopathie est la science ou système de guérison
qui met l'accent sur le diagnostic des maladies par des méthodes
physiques avec l'objectif de découvrir, non pas les symptômes,
mais les causes de la maladie, en connexion avec les déplacements
des tissus, l'obstruction des fluides et de ce qui interfère
avec les ressources et les forces nutritives de l'organisme" (
John Martin Littlejohn).
Dans sa définition de l'ostéopathie, Littlejohn dit "en
connexion avec les déplacements des tissus, l'obstruction des
fluides et de qui interfère avec les ressources et les forces
nutritives de l'organisme". Le mot le plus important dans cette
phrase est sans aucun doute « connexion ». Nous aurions
certainement pu le remplacer par "lien" ou encore "rapport" parce
que c'est ce que fait l'ostéopathie. Elle traite les liens,
elle traite les rapports entre chacun des constituants du corps humain
(ou animal).
"
La chaîne n'a de solidité que celle de son maillon le
plus faible". (Guy Voyer). C'est dire que cette interactivité est
primordiale à l'équilibre de l'organisme. Si un des éléments
constitutifs n'est pas à son mieux, c'est l'ensemble qui en
sera affecté. À l'inverse d'un moteur, où lorsqu'une
pièce lâche c'est l'ensemble du moteur qui cesse de fonctionner,
le corps possède plusieurs éléments pouvant suppléer
au manque de vitalité d'une de ses composantes. Le corps cherchera à l'aide
de compensation à garder son équilibre, son homéostasie.
Cette stabilité n'est possible que grâce à la complexité du
corps, à l'interaction et à la variété de
ses composantes.
Tous s'accordent pour dire que le corps humain est composé de
plusieurs systèmes (respiratoire, circulatoire, endocrinien,
nerveux…). De Saussure, fondateur de la linguistique, a élaboré une
définition du système qui va comme suit :"Le système
est une totalité organisée, fait d'éléments
solidaires, ne pouvant être définis que l'un par rapport
aux autres en fonction de leur place dans la totalité".
La plupart des penseurs semblent s'accorder sur le fait qu'un système
se fonde sur quatre grands concepts; l'interaction, la totalité,
la complexité et l' organisation.
On dit que l'interaction entre les éléments d'un système
est à double sens qui modifie le comportement et la nature de
ces éléments. Que la totalité est un système
composé d'éléments mais n'est pas la somme des éléments,
c'est plus; un système émerge, il n'est pas conçu.
Il existe une hiérarchie entre les systèmes en fonction
de leur complexité. Cette complexité est liée
aux nombres de procédures, de processeurs et à la qualité du
processus. Quant à l' organisation , qui est aussi le concept
clef de l' approche systémique , on dit qu'elle est un agencement
de relations entre éléments, composants ou individus
qui produit une unité possédant des qualités
que n'ont pas les composants.
Contrairement à la logique cartésienne qui tend à simplifier
en pensant que la compréhension peut naître de cette simplification,
l'approche systémique, en opposition à la logique cartésienne,
accepte la complexité, même si celle-ci nous prive d'une
compréhension totale.
L'ostéopathie ne sera donc holistique, globale, que lorsque
tout ces éléments auront été respectés.
C'est donc dans la compréhension de la complexité, de
l'approche systémique que l'on parviendra réellement à pratiquer
l'ostéopathie comme le fit Andrew Taylor Still lorsqu'il en élabora
les bases.
Paradigme de la complexité et enseignement à l'Académie
Sutherland :
Nous avons reçu pour la plupart un enseignement classique basé sur
le paradigme de la complication exprimé par sa linéarité.
Il nous est donc possible aujourd'hui d'en reconnaître les limites.
Il en est de même pour la philosophie de l'Académie Sutherland. "Elle
se fait le véritable défenseur de l'ostéopathie
traditionnelle, et pour se faire, elle ne confondra pas les sagesses
de la tradition avec le conformisme moribond. Elle respectera à jamais
les fondements de l'ostéopathie de nos anciens, et pour la rendre
vivante, l'adaptera aux connaissances d'aujourd'hui, sans en pervertir
l'esprit.
Comme le corps est complexe, nous devons élaborer des façons
de l'aborder qui respectent cette philosophie, et c'est précisément
cela qui est respecté à l'Académie Sutherland
: les interrelations entre les différents systèmes ont
une importance primordiale, nous suivons un processus plutôt
qu'une procédure linéaire, nous développons notre
senti, notre intuition et nous apprenons à ne pas avoir peur
de travailler dans la turbulence afin de gérer le déséquilibre
constant du corps, lui permettant ainsi de demeurer dans des limites
du bien être acceptable.
Dans la philosophie du paradigme de la complexité de l'Académie
Sutherland, nous nous évertuerons à prendre conscience
que nous sommes ici dans le domaine de l'instable, du mouvement et
de l'importance fondamentale d'épouser ce mouvement exprimé par
le vivant.
Le savoir-faire que nous proposerons découlera d'un savoir être,
seul garant d'un état d'esprit ouvert pour accepter que l'art
ne puisse jamais en totalité être maîtrisé.
L'ostéopathe oeuvrera dans une permanente remise en question,
afin d'éviter le stéréotype des recettes toutes
faites. Still nous dit: "Je désire exprimer clairement
qu'il existe de nombreux moyens pour ajuster les os. Et lorsqu'un praticien
n'utilise pas la même méthode qu'un autre, cela ne démontre
aucunement de l'ignorance criminelle de la part de l'un ou de l'autre,
mais simplement deux moyens différents pour obtenir le même
résultat… Le problème n'est pas d'imiter ce que
font avec succès quelques praticiens, mais de ramener un os
de l'anormal vers le normal".
Tout l'enseignement ostéopathique devrait reposer sur ce principe.
Il est inutile d'enseigner une marche à suivre précise
ou une recette pour tel ou tel maux. Chaque individu ayant ses propres
mécanismes de compensation, seule l'évaluation précise
de chaque patient nous permettra de découvrir ce dont cette
personne en particulier a besoin. "On attend de vous que vous
inspectiez attentivement toutes les parties des machines amenées
dans votre atelier de réparation, que vous notiez toute variation
du parfaitement normal et que vous ajustiez ces variations pour les
rapprocher aussi près que possible des spécimens corrects
se trouvant dans l'atelier".
Nous devons rompre également avec le paradigme de la complication,
exprimé par sa linéarité dont la valeur normative
est toute relative.
Le paradigme de la complication fait appel au principe de la procédure.
Une procédure est excellente pour l'inanimé, tel que
l'avion, l'ordinateur, le corps décédé…
Si l'assemblage de ces rouages est compliqué, les interactions
sont connues, de même que tous les composants sont facilement
quantifiables.
Dans le domaine de la complexité, les interactions sont imprévisibles
et inattendues. Nous sommes dans le monde du vivant, du mouvement de
la mutation permanente.
La vie est le principe même du mouvement, du changement, dans
un perpétuel déséquilibre qui se compense.
Dans l'étude telle que nous l'appréhendons, nous restons
en permanence dans le doute, dans l'incertitude. Cette situation, loin
de nous déstabiliser, doit nous ouvrir les portes de tous les
possibles, tout en restant dans le cadre de la science, exempts de
tout mysticisme.
C'est à la lumière de tout cela que l'enseignement donné par
l'Académie Sutherland se distingue de tous ceux connus à ce
jour.
L'enseignement à l'académie Sutherland respecte les principes
du paradigme de la complexité ou de l'approche systémique.
En ce sens, son organisation pédagogique se doit d'être
en phase avec ses propos. On ne peux pas parler de globalité et
faire des examens analytiques ou des cours symptomatiques. On ne peut
pas parler d'ouverture d'esprit et sélectionner les étudiants
en fonction de leur pré-requis.
L'ostéopathie se veut globale, son apprentissage à l'Académie
Sutherland suit la même trajectoire. L'enseignement tient compte
du fait que pour traiter correctement nous devons être en mesure
d'établir des liens et de faire des relations entre les systèmes
et les structures. Nous devons aussi nous construire dans la tête
une image vivante de l'être humain, pour qu'ensuite nos mains
puissent en reconnaître les dysfonctionnements.
Si l'enseignement est scindé par science ou par sujet, comment
les liens essentiels au traitement pourront-ils se construire ?
On évite donc l'enseignement linéaire ou séquentiel.
Les sujets sont vus et revus de façons différentes et à différents
niveaux de sorte qu'ils puissent être compris et assimilés.
Les sujets sont traités dans l'ensemble et non science par science
(ex : anatomie, physiologie et biomécaniques du rachis). Les
concepts enseignés sont ensuite replacés dans d'autres
contextes de façon à en faciliter la compréhension.
L'auto-instruction est un outil essentiel à l'académie,
c'est-à-dire, que chaque formation est précédée
d'un travail de régulation des connaissances de sorte que lors
de la formation, un langage de base commun à tous puisse être
utilisé. De cette façon, une grande portion de la théorie
de base est déjà acquise par les étudiants et
ainsi l'enseignant peut aller de l'avant avec des concepts plus complexes,
une grande partie du temps de formation peut aussi être utilisé pour
la pratique.
La régulation ultime des connaissances ne se fait pas par des
examens, puisque ceux-ci ne permettent pas d'avoir une appréciation
globale de la qualités des étudiants ni même de
leurs connaissances générales et encore moins de leurs
habiletés thérapeutiques. Les examens sont seulement
un moyen de contrôler ce que l'étudiant est capable de
restituer sur un bout de papier, et qu'il a la plupart du temps oublié par
la suite. Les examens à l'académie Sutherland sont remplacé par
des travaux de synthèses des connaissances qui permettent à l'étudiant
de prendre conscience des notions qu'il a moins bien assimilé et
ainsi y remédier, et au directeur pédagogique de réguler
au "fil de l'eau" son enseignement.
Le programme sur cinq ans est bâti de sorte que dès le
début de la formation, après un séminaire seulement,
les étudiants sont déjà en mesure de traiter des
patients et de mettre en pratique les notions et les habiletés
nouvellement acquises. Les qualités palpatoires évoluant
en cours de formation, les techniques demandant plus de dextérité et
d'écoute tissulaire sont étudiées dans les années
supérieures ; ainsi elles pourront s'assimiler beaucoup plus
aisément.
En guise de conclusion :
Bouddha disait : "Si on veut changer le monde, il faut se changer
soi-même".
Nous dirons alors, en guise de conclusion et sans prétention
aucune que la philosophie du paradigme de la complexité de l'Académie
Sutherland nous offre l'extraordinaire possibilité de contribuer à l'épanouissement
de cette société, en mettant sa connaissance et son savoir-faire
au service de l'Homme.
En parlant d'homme, nous rendrons hommage à Guy Voyer M.D.D.O.,
ostéopathe de renom, qui a consacré un quart de siècle
de sa vie, pour extraire la substantifique moelle de l'héritage
de nos prédécesseurs.
Il fallait être aussi un homme d'exception et être très
audacieux à l'aube du 3 ème millénaire pour faire
fi du "scientifiquement correct" afin que naisse la philosophie
du paradigme de la complexité de l'Académie Sutherland.
Exempt de tout mysticisme et adapté à notre époque,
Guy Voyer M.D.D.O., est l'instigateur de cette nouvelle approche de
l'ostéopathie.
Nous ne saurons trop le remercier d'avoir su redonner ses lettres de
noblesse à un art adapté à notre temps, qui se
marie bien aujourd'hui, avec science, conscience et sagesse.
Les pères de l'ostéopathie, Andrew Taylor Still, William
Garner Sutherland, Harold Magoun, Martin Littlejohn ont, les premiers, été à contre
courant de la médecine traditionnelle pour créer et élaborer
une nouvelle médecine qui vise à pallier aux manques
de celle-ci. En nous intéressant à d'autres aspects du
corps, de la maladie et de la santé nous proposons une nouvelle
façon de traiter et de concevoir le corps dans sa globalité et
surtout sa complexité. Au lieu de ne nous occuper que de l'infiniment
petit et de ne prendre en compte que la pathologie, nous intégrons
dans les concepts physiologiques, anatomiques et pathologiques, la
complexité du corps humain dans son ensemble et tentons de remédier à ses
problèmes d'une façon différente.
C’est un réseau d’écoles qui existent depuis
les années 90.
Il y a 30 ans, la France comptait les meilleurs ostéopathes du
monde. Pourquoi leurs successeurs sont-ils aussi peu nombreux ? L’anatomie
et la biomécanique restent la base de tout enseignement ostéopathique.
Mais comment apprendre ces sciences de base dans la philosophie de l’ostéopathie
?
L’académie sutherland a mis au point une méthode
originale d’apprentissage basée sur la pratique et la recherche,
dès la première année d’études. Notre évolution se fait dans le respect de la tradition, mais
en tenant compte en même temps des acquis dus aux progrès
de la connaissance réalisés depuis l'époque de
Still.
Aujourd'hui, plusieurs écoles, toutes membres du regroupement
des académies sutherland d'ostéopathie sont à même
de former les meilleurs ostéopathes de demain.
Elle naît en 2003 à Marseille à la demande d'ostéopathes
désireux de perfectionnement.
En effet, les exemples canadiens de l'académie sutherland séduisent
de nombreux D.O, par l'excellence des élèves formés
dans ces écoles, la pleine satisfaction de leurs patients, le
niveau exceptionnel des cours dispensés, ainsi que la passion
de leur directeur pédagogique. Aujourd'hui,
l'académie sutherland d'ostéopathie - france
propose un programme en accord avec les nouveaux décrets du
gouvernement, en 3 ans, ainsi qu'un programme de formation continue
en post-graduate.
L'ostéopathie est reconnue, en France,
depuis le 4 mars 2002.
Conformément aux projets de décrets de Décembre
2006,
L'académie sutherland d'ostéopathie - france a réorganisé son
programme
pour pouvoir délivrer le Diplome d'Ostéopathie en 2030
heures sur 3 ans.
L'école
propose ensuite un programme de formation continue en post graduate.
Vous aurez ainsi la garantie d'une formation :
- reconnue par l'Etat,
- de très haut niveau,
- fidèle à la philosophie de l’ostéopathie,
- fidèle à la tradition de nos maîtres,
- exempte de tout ésotérisme,
- donnant la priorité à la pratique,
- répondant aux critères de la CNOF, du FERO, du RNOF,
du SOCATO, de l'AQO
première année
Module
d’enseignements théoriques
des sciences fondamentales et de biologie humaine.
Unité de
formation 1 (245 heures)
Physiologie,
pathologie de l’enfant et de l’adulte, pharmacologie
Notions
générales
sur les grandes fonctions
Notion d'anatomophysiologie des grandes fonctions
- organisation du corps humain
. niveau chimique
. niveau cellulaire
. niveau tissulaire
-
homéorhèse et homéostasie
.
métabolisme
. équilibre hydrique, électrolytique,
et acido-basique
.
reproduction (génétique et hérédité)
. naissance et croissance
- fonctions de soutien et de mouvement
. tissu osseux
. squelette axial
. squelette appendiculaire
. articulation
.
tissu et système
musculaires
-
fonctions de régulation
. tissu nerveux
.
encéphale et nerfs crâniens
.
moelle épinière
et nerfs spinaux
. organes des sens
.
sensibilité, motricité
.
système nerveux
autonome
.
système endocrinien
.
système immunitaire
- fonctions d'entretien
.
système cardiovasculaire (cœur, sang, vaisseaux sanguins
et lymphatiques, hémodynamique)
.
système respiratoire
.
système digestif
.
système urinaire
Notions
de médecine,
chirurgie
-
principaux signes fonctionnels : aamnèse médicale
et sémiologie générale.
-
les grandes règles de l'examen médical
: inspection, palpation, percussion, auscultation.
-
principaux examens para cliniques : imagerie médicale, laboratoire, …
Principales pathologies
- en dermatologie
- de l'appareil digestif
- des organes des sens
-
en néphro-urologie
-
en gynécologie
et andrologie
-
en endocrinologie (tyroïde, surrénales, pancréas, …)
- en psychiatrie
(rhumatologie,
traumatologie, orthopédie, neurologie, cardiovasculaire
et respiratoire sont traités de manière plus complète
dans d'autres unités de formation)
Principales
classes thérapeutiques
et pharmacologie
grandes
familles et principaux effets secondaires des médicaments
-
antalgiques, analgésiques, antipyrétiques
- anti-allergiques
-
anti-inflammatoires stéroïdiens et non stéroïdiens
- anticoagulants
- anti-hypertenseurs
-
diurétiques
- antiasthmatiques
- antitussifs
- contraceptifs
-
antibiotiques et apparentés
-
compléments alimentaires (oligoéléments, vitamines, …)
Unité de
formation 2 (20 heures)
Psychosociologie, éthique, déontologie, aspects médico-légaux.
Notions
générales
de psychologie, la relation patient soignant.
Unité de
formation 3 (315 heures)
Appareil
locomoteur de l’enfant et de l’adulte,
traumatologie.
Anatomie
de l’appareil
locomoteur
-
ostéologie (le tronc, le bassin, la tête, les membres
supérieurs et inférieurs)
-
myologie (le tronc, le bassin, la tête, les membres supérieurs
et inférieurs)
-
arthrologie (le tronc, le bassin, la tête, les membres supérieurs
et inférieurs)
-
morphologie (le tronc, le bassin, la tête, les membres supérieurs
et inférieurs)
-
biomécanique (Le tronc, le bassin, la tête, les membres
supérieurs et inférieurs)
Traumatologie
-
traumatismes cranio-cérébraux
- traumatismes de la face
- traumatismes du rachis
-
traumatismes fermés
du thorax
-
contusions de l’abdomen
-
traumatismes fermés de l’appareil
urinaire
- traumatismes des membres et du bassin
- traumatismes vasculaires des membres
-
traumatismes orthopédiques
Principales pathologies
-
différentes fractures
- entorses (3 grades)
-
luxations, sub-luxations, …
- élongations, déchirures,
ruptures
-
Inflammations (périostite, tendinite, capsulite…)
-
orthopédiques
Pathologies
posturales, lordose, cyphose, scoliose, …
Malformations
congénitales
-
dysplasie congénitale de hanche, pieds bot varus équin, …
Osgood-Schlatter, Schauermann
Maladies musculaires
-
altération primaire de la fibre musculaire d’origine
génétique
-
altération primaire de la fibre musculaire non génétique
(polymiosite, myopathie toxique, …)
-
surcharge et ou trouble du métabolisme de la fibre
-
anomalie du muscle (myasthénie, syndrome myotonique, …)
-
amyotrophie neurogène dégénérative…
Imagerie
médicale
-
radiologie et étude
des principaux signes du scanner et de l'I.R.M.
Modalités thérapeutiques
-
rééducation
-
traitement médical
et/ou chirurgical
-
traitement ostéopathique
Module
d’enseignements théoriques et pratiques de l’ostéopathie
Unité de
formation A (100 heures)
Le
concept et les différentes techniques de l’ostéopathie
Notions
générales dispensées en enseignements
théoriques (50 heures)
Histoire
de l’Ostéopathie
-
histoire de l'ostéopathie 1 : de Still à Littlejohn
-
histoire de l'ostéopathie 2 : De Littlejohn à Sutherland
-
histoire de l'ostéopathie 3 : De Sutherland à aujourd'hui
-
situation de l'ostéopathie
: actualité
La
philosophie de l'ostéopathie
-
différences entre complexité et
complication
Concepts
et théories ostéopathiques
- lois de Fryette
-
théorie de Mitchell
- approche globale de Sutherland
- justification physiologique de Littlejohn
Notions
générales dispensées en enseignements
pratiques en établissement de formation (50 heures)
Traitement
ostéopathique général
(T.O.G) mis en place par Wernham
Approche
volumétrique
tissulaire
Les
axes du bassin : interprétation
deuxième année
Module
d’enseignements théoriques
des sciences fondamentales et de biologie humaine
Unité de
formation 2 (30 heures)
Psychosociologie, éthique, déontologie, aspects médico-légaux.
L’approche spécifique
de groupes populationnels
handicapées, personnes âgées,
enfants, sportifs, etc …
Unité de
formation 4 (175 heures)
Pathologie
neurologique, système nerveux central et périphérique
de l’enfant et de l’adulte.
Anatomie,
physiologie, principales pathologies, imagerie médicale
et modalités thérapeutiques.
Anatomie
et physiologie de l'encéphale, de la moelle et des
nerfs rachidiens
- voies motrices
- voies sensitives
- voies de la coordination
-
système neurovégétatif
Sémiologie
neurologique
- interrogatoire
- examen
.
de la sensibilité
.
des réflexes ostéo-tendineux
.
de la motricité
. de la coordination
Principales
pathologies et imagerie médicale
- syndrome du neurone central (syndrome pyramidal)
.
accidents vasculaires cérébraux
.
hématomes sous
dural et extra dural
.
néoformations intracrâniennes
.
paraplégies d'origine
centrale
.
hémiplégies
-
syndrome du neurone périphérique
.
paraplégies d'origine périphérique
. hernies discales
. compressions radiculaires
. compressions tronculaires
. cervico-brachialgies
. lombalgies, lombociatalgies, lombocruralgies
-
syndrome cérébelleux
- syndrome extra pyramidale (maladie de Parkinson)
- syndrome sensitif
.
anesthésies paraplégiques
.
hémianesthésies
.
anesthésies radiculaires
.
anesthésies tronculaires
-
syndrome méningé
.
hémorragies méningées
.
méningites infectieuses
ou virales
-
céphalées
- épilepsies
-
sclérose latérale
amyotrophique
-
sclérose en plaques
Place
de l'ostéopathie
en neurologie
diagnostic d'urgence
diagnostic d'exclusion
diagnostic d'orientation
principales
indications ostéopathiques
Unité de
formation 5 (140 heures)
Pathologie
rhumatologique de l’enfant et de l’adulte.
Anatomie,
physiologie, principales pathologies, imagerie médicale
et modalités thérapeutiques.
Anatomie
et physiologie ostéoarticulaire déjà validées
avec l'unité de formation 3 en 1ière année.
Pathologies
ostéo-articulaires
- arthrose
.
les principales arthroses du membre inféreiur (coxarthrose,
gonarthrose, …)
.
les principales arthroses du membre supérieur
. les principales arthroses du rachis
- arthrite et arthrite septique
. spondylodiscite
.
ostéites
-
atteinte métabolique
. goutte
. chondrocalcinose articulaire
.
rhumatisme à hydroxyapatite
- neuro-alogodystrophie
Pathologies osseuses
-
ostéoporose
-
ostéonécrose
aseptique
- maladie de paget
- tumeurs primitives des os
- tumeurs secondaires des os
-
myélome multiple
Pathologies rachidiennes et canalaires
- cervicalgies
-
névralgie cervico-brachiale
- syndrome du canal carpien
- dorsalgies
- lombalgies
- lombociatiques
- lombocruralgies
Pathologies immuno-rhumatologiques
-
sclérodermie
-
syndrome de Goujerot-Sjögren
-
périarthrite noueuse
-
lupus érythémateux disséminé
-
maladie de Horton et pseudopolyarthrite rhisomélique
-
polyarthrite rhumatoïde
- spondylarthropathie ankylosante
- rhumatisme psoriasique
Place
de l'ostéopathie
en rhumatologie
- diagnostic d'urgence
- diagnostic d'exclusion
- diagnostic d'orientation
-
principales indications ostéopathiques
Unité de
formation 6 (70 heures)
Appareils
cardio-vasculaire et respiratoire de l’enfant et de
l’adulte.
Anatomie,
physiologie, principales pathologies, imagerie médicale
et modalités thérapeutiques.
Anatomo-physiologie cardiovasculaire
Pathologies cardiovasculaires
- endocartite infectieuse et valvulopathies
-
péricardite aigue
- troubles de la conduction cardiaque
- fibrillation auriculaire
-
facteurs de risque cardiovasculaires et prévention
-
hypertension artérielle
et urgences hypertensives
-
artériopathie oblitérante des membres inférieurs
et ischémie aigue des membres
-
artériopathie de l'aorte (anévrisme, oblitération, …)
- angine de poitrine, syndrome de menace et infarctus du myocarde
-
arrêt cardio-circulatoire
(premiers secours)
- thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire
- insuffisance veineuse chronique
-
les principaux médicaments utilisés
en cardiologie
Place
de l'ostéopathie
en cardiologie
- diagnostic d'urgence
- diagnostic d'exclusion
- diagnostic d'orientation
-
principales indications myo-fasciales ostéopathiques
Anatomophysiologie respiratoire
-
trachée
- bronches
- parenchyme pulmonaire
Pathologies respiratoires
- les 6 principaux syndromes en pneumologie
- infections pulmonaires
. pneumonie franche lobaire aigue
. bronchopneumonies
. congestions pulmonaires
. broncho-pneumopathies virales
.
abcès du poumon
. bronchectasies
. bronchite chronique
- asthme bronchique
- cancers broncho-pulmonaires
. primitif
.
métastatique
-
pleurésies
. purulentes
. non purulentes
- tuberculose
Place
de l'ostéopathie
en pneumologie
- diagnostic d'urgence
- diagnostic d'exclusion
- diagnostic d'orientation
-
principales indications myo-fasciales ostéopathique
Module
d’enseignements théoriques et pratiques de l’ostéopathie
Unité de
formation A (75 heures)
Le
concept et les techniques de l’ostéopathie.
Notions
générales dispensées en enseignements
pratiques en établissement de formation.
Les
axes du bassin : interprétations
et normalisations
Traitements structurels du bassin
Traitements du rachis lombaire et dorsal
Unité de
formation B (190 heures)
Approche
palpatoire et gestuelle de l’ostéopathie.
Acquisition
de la technique par un enseignement pratique en établissement
de formation.
Différence entre l’écoute
et le toucher
Repérage
clinique palpatoire
Pompages articulaires
E.L.D.O.A
(étirements longitudinaux décoaptation ostéo-articulaire)
E.M.F
(étirements
myo-fasciaux)
Allongements transverso-musculaires
Energie musculaire
Traitement
structurel des membres inférieurs et supérieurs
Normalisations tendineuses et ligamentaires
Allongements posturaux globaux
Normalisation
des chaînes fasciales du tronc, des membres inférieurs
et supérieur
troisième année
Module
d’enseignements théoriques
des sciences fondamentales et de biologie humaine
Unité de
formation 2 (20 heures)
Psychosociologie, éthique, déontologie, aspects médico-légaux
Notions
de déontologie
Secret professionnel
Règles
professionnelles au regard du patient
Règles professionnelles au regard des différents acteurs
du système de santé
Module
d’enseignements théoriques et pratiques de l’ostéopathie
Unité de
formation B (20 heures)
Approche
palpatoire et gestuelle de l’ostéopathie.
Acquisition
de la technique par un enseignement pratique en établissement
de formation :
Application
des prescriptions médicales concernant les corrections
structurelles du rachis cervical.
Unité de
formation C (630 heures)
Applications
des techniques de l’ostéopathie au système
musculo-squelettique et myo-fascial
Enseignement
théorique
(210 heures)
Dépistage des lésions et diagnostic ostéopathique
Mise
en synthèse des différentes techno-méthodologies
enseignées
Démonstrations cliniques de traitements de cas (sportifs, adultes,
enfants, personnes âgées, personnes handicapées,
etc …)
Enseignement
pratique en établissements de formation et en
stages cliniques auprès d’un ostéopathe exclusivement
(420 heures)
Stages
cliniques au sein de l’établissement (300 heures)
mise
en pratique des différentes techno méthodologies
enseignées
Stages
cliniques auprès d’un ostéopathe
exclusivement (120 heures)
Unité de
formation D (40 heures)
Suivi
du mémoire de fin d’étude
(30 heures)
Gestion
L'équipe enseignante de l'académie sutherland a pour objectif
de former des ostéopathes de très haut niveau, sous la
responsabilité de son directeur pédagogique Guy Voyer D.O.
(www.guyvoyer.com).
Pour cela, pour respecter la philosophie de l'Ostéopathie, la
méthodologie pédagogique prend sa source dans le paradigme
de la complexité. C'est ainsi que nous évaluons le travail
des étudiants à partir de leurs compte-rendus, rapports
de stage, résumés de livres et recherches personnelles
ainsi que les examens écrits annuels ou trimestriels.
L'équipe enseignante se compose de médecins ostéopathes
DO, de kinésithérapeutes ostéopathes DO, de chirurgien,
et d'ostéopathes DO. Tous sont des passionnés d'ostépathie
et font partie intégrante de l'équipe, qui est complétée
quand il le faut par des intervenants extérieurs.
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