Philosophie de l'Ostéopathie Détaillée

Que signifie « ostéopathie » ?
Le terme ostéopathie est tiré du mot « ostéon » en référence aux lamelles concentriques situées autour d’un canal de Havers de l’os compact, et du mot « pathie » qui signifie souffrir. Comme l’ensemble articulé des ostéons est le squelette, M. Still supposait que c’était là le point de départ des conditions pathologiques, que les douleurs étaient provoquées par les os (et non la douleur des os).

Origine de l'ostéopathie?

L’ostéopathie fut fondée officiellement le 22 juin 1874 par M. Andrew Taylor Still, et est encore trop méconnue de nos jours. Pourtant, sa vision globale du corps humain lui donne une distinction privilégiée face aux autres thérapies.

Son fondateur, fils d’un pasteur et médecin, avait pour conviction que l’être humain est de conception divine. Il en conclut que celui-ci avait créé en l’homme un être parfait, sinon Dieu lui-même ne serait pas parfait : « Dieu n’est pas un Dieu de la supposition, mais un Dieu de Vérité. Que ses œuvres spirituelles et matérielles sont harmonieuses. Qu’il a sûrement placé le remède dans la maison où l’esprit demeure ». Cette idée fut donc la base de toute sa recherche, qui serait désormais axée sur la connaissance anatomique du corps.

Il développa donc une thérapie manuelle axée sur les causes des pathologies et non pas sur les effets de celles-ci : le corps ayant tous les médicaments nécessaires à son autoguérison, il suffit de lever les blocages afin de permettre aux fluides de la vie (sang, lymphe, liquide-céphalo-rachidien) et aux informations (influx nerveux) d’atteindre la région en lésion et lui permettre de retrouver la santé.

Fondée en 1878 par M. Andrew Taylors Still, l’ostéopathie est une approche thérapeutique douce en perpétuelle évolution qui est caractérisée par le développement d’une sensibilité tactile. Ce travail d’éveil perceptif se fait à partir d’une maîtrise préalable des connaissances de base en anatomie, en physiologie, en sémiologie et en pathologie.

Concepts fondamentaux de l'ostéopathie

Cette approche thérapeutique a établi des préceptes afin que l'utilisateur, l'ostéopathe ou l'étudiant en ostéopathie, puisse s'y référer pour conserver une ligne de pensée directionnelle dans le cadre de sa pratique professionnelle.

· L'unité de l'être

Considérer l'être humain et ses diverses composantes comme une unité, un tout où les différentes parties, liées par du tissu fascial, travaillent ensemble pour faire bénéficier tout l'organisme. Il nous parle aussi beaucoup du fascia « comme un fondement sur lequel s'appuyer ; chez l'homme, le fascia est universel et en lui-même égal à toutes les autres parties; cette substance de connexion doit être libre dans toutes ses parties afin de recevoir et de décharger tous les fluides pour s'approprier et utiliser la vie nutritive animale et éjecter toutes les impuretés, afin que la santé ne puisse être altérée par les fluides morts et empoisonnés ». (A.T.Still)

Le corps renferme des structures (myo-fascio-squelettique) ainsi que des viscères (contenues dans les cavités crânienne, thoracique et abdominale), des nerfs et des vaisseaux (sanguins, lymphatiques). Les nerfs et les vaisseaux assurent la communication complexe entre les structures et les viscères. Ensemble, il forme une unité entre elles, et toute partie atteinte affecte les autres parties par ricochet. Lorsqu'il se produit une perturbation ou un blocage à un endroit du corps, il y aura nécessairement atteinte dans la distribution des forces et les influences peuvent se transmettre dans tout l'espace du corps, dans tous les domaines de la vie.

· La structure gouverne la fonction

Un des grands principes introduit par Andrew Taylor Still en Ostéopathie reconnaît une relation entre la structure et la fonction. Cette notion lui vient, entre autre, de Spencer qui définit l'individu biologique comme un « tout concret possédant une structure qui lui permet, lorsqu'il se trouve placé dans les conditions convenables, d'accommoder constamment ses relations internes aux externes, de manière à conserver l'équilibre de ses fonctions. » (Spencer)

Les voies de communication nerveuse et liquidienne sont les agents de l'unité du corps, toute entrave ou atteinte à ces voies affaiblissent l'adaptabilité de l'individu à son milieu et à ses pouvoirs d'autoguérison. Cette interrelation entre structures et fonctions est significative  : si l'on règle la structure, la fonction reviendra; mais l'inverse est également vrai, lorsqu'une fonction est déréglée, les structures et la charpente sont affectées. Le symptôme n'est alors qu'une expression de la perte de mobilité d'une structure (musculo-squelettique, viscérale, crânienne ou fasciale).

La première manifestation de la vie c'est le mouvement.  L'Ostéopathie cherche donc à rétablir le mouvement normal des structures de façon à conserver intègres les fonctions . « Ses devoirs en tant que philosophe l'avertissent que la vie et la matière peuvent être unies et que l'union ne peut continuer s'il existe quelque empêchement au mouvement libre et absolu. »

· L'autoguérison

Le rôle de l'artère est absolu. Il est donc important d'assurer une harmonisation de la circulation des fluides vitaux . Il met aussi l'accent sur l'importance de la circulation des fluides et sur la liberté des structures nerveuses. « En premier, par l'ajustement normal de la charpente osseuse, l'ostéopathe recherche la perfection physiologique dans la forme, de sorte que les artères puissent délivrer le sang nécessaire à nourrir et construire toutes les parties ; également pour que les veines puissent emporter toutes les impuretés ce qui conditionne la rénovation ; également que les nerfs de toutes sortes puissent être libres et non obstrués en appliquant les forces de la vie et du mouvement à toutes les divisions et à tout le système du laboratoire de la nature. Le premier et le dernier devoir de l'ostéopathe est de veiller attentivement au bon ravitaillement sanguin et nerveux. Il devrait nuit et jour couver des yeux la colonne vertébrale ; s'assurer que les os s'articulent correctement sur toutes leurs facettes et autres relations et, de jour comme de nuit, ne jamais s'accorder de repos tant qu'il n'est pas certain que la colonne est droite et alignée de l'atlas au sacrum, et que toutes les côtes s'articulent bien avec les apophyses vertébrales. »

Nos cellules doivent recevoir tout ce dont elles ont besoin pour bien fonctionner, pouvoir se régénérer et se débarrasser de leurs déchets. Lorsque l'ostéopathe supprime les barrages structurels aux voies de communication nerveuse et liquidienne, il permet au corps de puiser ses remèdes afin de retrouver la santé.

Le corps a la capacité inhérente de se défendre et de se guérir par divers mécanismes d'auto-régulation .

L'ostéopathie en tant que science et art

L'ostéopathie est une science et un art mais surtout une philosophie.

Science , car elle se base sur les notions d'anatomie, de physiologie, de biologie, de neurologie, donc sur les mêmes principes et concepts que la médecine et les sciences de la santé.

Art , car chaque traitement est presque toujours différent de celui d'une autre personne qui consulterait pour le même problème, ceci faisant qu'elle n'est pas rigide, statique et fixe; car le travail se fait sur la cause et non sur le symptôme présenté par le sujet.

L'ostéopathie, une Philosophie

Une philosophie, car nous n'exclurons jamais l'être humain de son ensemble, de son environnement. Elle englobe toute la personne, aussi bien l'aspect physique que l'aspect émotionnel et l'aspect spirituel de la personne, le traitement ne se limitera pas à traiter le symptôme et la douleur, mais tiendra compte de plusieurs éléments qui auront été fournis par l'anamnèse.

Puisque l'être humain fait partie intégrante d'un tout, nous tiendrons compte de ce tout.

Si la machine est compliquée, l'être humain, lui, est de toute évidence bien plus complexe encore.

Nous le considérerons alors dans la globalité de sa complexité, de l'ensemble au détail et du détail à l'ensemble, et nous appliquerons par ce fait le principe de la philosophie de l'ostéopathie de l'Académie Sutherland qui est basé sur le paradigme de la complexité.

Ostéopathie et approche systémique

« L'ostéopathie est la science ou système de guérison qui met l'accent sur le diagnostic des maladies par des méthodes physiques avec l'objectif de découvrir, non pas les symptômes, mais les causes de la maladie, en connexion avec les déplacements des tissus, l'obstruction des fluides et de ce qui interfère avec les ressources et les forces nutritives de l'organisme » ( John Martin Littlejohn).

Dans sa définition de l'ostéopathie, Littlejohn dit « en connexion avec les déplacements des tissus, l'obstruction des fluides et de qui interfère avec les ressources et les forces nutritives de l'organisme ». Le mot le plus important dans cette phrase est sans aucun doute « connexion ». Nous aurions certainement pu le remplacer par « lien » ou encore « rapport » parce que c'est ce que fait l'ostéopathie. Elle traite les liens, elle traite les rapports entre chacun des constituants du corps humain (ou animal).

« La chaîne n'a de solidité que celle de son maillon le plus faible. » (Guy Voyer). C'est dire que cette interactivité est primordiale à l'équilibre de l'organisme. Si un des éléments constitutifs n'est pas à son mieux, c'est l'ensemble qui en sera affecté. À l'inverse d'un moteur, où lorsqu'une pièce lâche c'est l'ensemble du moteur qui cesse de fonctionner, le corps possède plusieurs éléments pouvant suppléer au manque de vitalité d'une de ses composantes. Le corps cherchera à l'aide de compensation à garder son équilibre, son homéostasie. Cette stabilité n'est possible que grâce à la complexité du corps, à l'interaction et à la variété de ses composantes.

Tous s'accordent pour dire que le corps humain est composé de plusieurs systèmes (respiratoire, circulatoire, endocrinien, nerveux…). De Saussure, fondateur de la linguistique, a élaboré une définition du système qui va comme suit :« Le système est une totalité organisée, fait d'éléments solidaires, ne pouvant être définis que l'un par rapport aux autres en fonction de leur place dans la totalité. ». La plupart des penseurs semblent s'accorder sur le fait qu'un système se fonde sur quatre grands concepts; l' interaction , la totalité , la complexité et l' organisation .


On dit que l'interaction entre les éléments d'un système est à double sens qui modifie le comportement et la nature de ces éléments. Que la totalité est un système composé d'éléments mais n'est pas la somme des éléments, c'est plus; un système émerge, il n'est pas conçu. Il existe une hiérarchie entre les systèmes en fonction de leur complexité. Cette complexité est liée aux nombres de procédures, de processeurs et à la qualité du processus. Quant à l' organisation , qui est aussi le concept clef de l' approche systémique , on dit qu'elle est un agencement de relations entre éléments, composants ou individus qui produit une unité possédant des qualités que n'ont pas les composants.

Contrairement à la logique cartésienne qui tend à simplifier en pensant que la compréhension peut naître de cette simplification, l'approche systémique, en opposition à la logique cartésienne, accepte la complexité, même si celle-ci nous prive d'une compréhension totale.

L'ostéopathie ne sera donc holistique, globale, que lorsque tout ces éléments auront été respectés. C'est donc dans la compréhension de la complexité, de l'approche systémique que l'on parviendra réellement à pratiquer l'ostéopathie comme le fit Andrew Taylor Still lorsqu'il en élabora les bases.

Paradigme de la complexité et enseignement à l'Académie Sutherland

Nous avons reçu pour la plupart un enseignement classique basé sur le paradigme de la complication exprimé par sa linéarité.

Il nous est donc possible aujourd'hui d'en reconnaître les limites.

Il en est de même pour la philosophie de l'Académie Sutherland. « Elle se fait le véritable défenseur de l'ostéopathie traditionnelle, et pour se faire, elle ne confondra pas les sagesses de la tradition avec le conformisme moribond. Elle respectera à jamais les fondements de l'ostéopathie de nos anciens, et pour la rendre vivante, l'adaptera aux connaissances d'aujourd'hui, sans en pervertir l'esprit.

Comme le corps est complexe, nous devons élaborer des façons de l'aborder qui respectent cette philosophie, et c'est précisément cela qui est respecté à l'Académie Sutherland  : les interrelations entre les différents systèmes ont une importance primordiale, nous suivons un processus plutôt qu'une procédure linéaire, nous développons notre senti, notre intuition et nous apprenons à ne pas avoir peur de travailler dans la turbulence afin de gérer le déséquilibre constant du corps, lui permettant ainsi de demeurer dans des limites du bien être acceptable.

Dans la philosophie du paradigme de la complexité de l'Académie Sutherland, nous nous évertuerons à prendre conscience que nous sommes ici dans le domaine de l'instable, du mouvement et de l'importance fondamentale d'épouser ce mouvement exprimé par le vivant.

Le savoir-faire que nous proposerons découlera d'un savoir être, seul garant d'un état d'esprit ouvert pour accepter que l'art ne puisse jamais en totalité être maîtrisé.

L'ostéopathe oeuvrera dans une permanente remise en question, afin d'éviter le stéréotype des recettes toutes faites. Still nous dit: « Je désire exprimer clairement qu'il existe de nombreux moyens pour ajuster les os. Et lorsqu'un praticien n'utilise pas la même méthode qu'un autre, cela ne démontre aucunement de l'ignorance criminelle de la part de l'un ou de l'autre, mais simplement deux moyens différents pour obtenir le même résultat… Le problème n'est pas d'imiter ce que font avec succès quelques praticiens, mais de ramener un os de l'anormal vers le normal. »

Tout l'enseignement ostéopathique devrait reposer sur ce principe. Il est inutile d'enseigner une marche à suivre précise ou une recette pour tel ou tel maux. Chaque individu ayant ses propres mécanismes de compensation , seule l'évaluation précise de chaque patient nous permettra de découvrir ce dont cette personne en particulier a besoin. « On attend de vous que vous inspectiez attentivement toutes les parties des machines amenées dans votre atelier de réparation, que vous notiez toute variation du parfaitement normal et que vous ajustiez ces variations pour les rapprocher aussi près que possible des spécimens corrects se trouvant dans l'atelier. »

Nous devons rompre également avec le paradigme de la complication, exprimé par sa linéarité dont la valeur normative est toute relative.

Le paradigme de la complication fait appel au principe de la procédure.

Une procédure est excellente pour l'inanimé, tel que l'avion, l'ordinateur, le corps décédé…

Si l'assemblage de ces rouages est compliqué, les interactions sont connues, de même que tous les composants sont facilement quantifiables.

Dans le domaine de la complexité, les interactions sont imprévisibles et inattendues. Nous sommes dans le monde du vivant, du mouvement de la mutation permanente.

La vie est le principe même du mouvement, du changement, dans un perpétuel déséquilibre qui se compense .

Dans l'étude telle que nous l'appréhendons, nous restons en permanence dans le doute, dans l'incertitude. Cette situation, loin de nous déstabiliser, doit nous ouvrir les portes de tous les possibles, tout en restant dans le cadre de la science, exempts de tout mysticisme.

C'est à la lumière de tout cela que l'enseignement donné par l'Académie Sutherland se distingue de tous ceux connus à ce jour.

L'enseignement à l'académie Sutherland respecte les principes du paradigme de la complexité ou de l'approche systémique. En ce sens, son organisation pédagogique se doit d'être en phase avec ses propos. On ne peux pas parler de globalité et faire des examens analytiques ou des cours symptomatiques. On ne peut pas parler d'ouverture d'esprit et sélectionner les étudiants en fonction de leur pré-requis».

L'ostéopathie se veut globale, son apprentissage à l'Académie Sutherland suit la même trajectoire. L'enseignement tient compte du fait que pour traiter correctement nous devons être en mesure d'établir des liens et de faire des relations entre les systèmes et les structures. Nous devons aussi nous construire dans la tête une image vivante de l'être humain, pour qu'ensuite nos mains puissent en reconnaître les dysfonctionnements.

Si l'enseignement est scindé par science ou par sujet, comment les liens essentiels au traitement pourront-ils se construire ?

On évite donc l'enseignement linéaire ou séquentiel. Les sujets sont vus et revus de façons différentes et à différents niveaux de sorte qu'ils puissent être compris et assimilés. Les sujets sont traités dans l'ensemble et non science par science (ex : anatomie, physiologie et biomécaniques du rachis). Les concepts enseignés sont ensuite replacés dans d'autres contextes de façon à en faciliter la compréhension.

L'auto-instruction est un outil essentiel à l'académie, c'est-à-dire, que chaque formation est précédée d'un travail de régulation des connaissances de sorte que lors de la formation, un langage de base commun à tous puisse être utilisé. De cette façon, une grande portion de la théorie de base est déjà acquise par les étudiants et ainsi l'enseignant peut aller de l'avant avec des concepts plus complexes, une grande partie du temps de formation peut aussi être utilisé pour la pratique.

La régulation ultime des connaissances ne se fait pas par des examens, puisque ceux-ci ne permettent pas d'avoir une appréciation globale de la qualités des étudiants ni même de leurs connaissances générales et encore moins de leurs habiletés thérapeutiques. Les examens sont seulement un moyen de contrôler ce que l'étudiant est capable de restituer sur un bout de papier, et qu'il a la plupart du temps oublié par la suite. Les examens à l'académie Sutherland sont remplacé par des travaux de synthèses des connaissances qui permettent à l'étudiant de prendre conscience des notions qu'il a moins bien assimilé et ainsi y remédier, et au directeur pédagogique de réguler au « fil de l'eau » son enseignement.

Le programme sur cinq ans est bâti de sorte que dès le début de la formation, après un séminaire seulement, les étudiants sont déjà en mesure de traiter des patients et de mettre en pratique les notions et les habiletés nouvellement acquises. Les qualités palpatoires évoluant en cours de formation, les techniques demandant plus de dextérité et d'écoute tissulaire sont étudiées dans les années supérieures ; ainsi elles pourront s'assimiler beaucoup plus aisément.

 

En guise de conclusion

Bouddha disait : « Si on veut changer le monde, il faut se changer soi-même ».

Nous dirons alors, en guise de conclusion et sans prétention aucune que la philosophie du paradigme de la complexité de l'Académie Sutherland nous offre l'extraordinaire possibilité de contribuer à l'épanouissement de cette société, en mettant sa connaissance et son savoir-faire au service de l'Homme.

En parlant d'homme, nous rendrons hommage à Guy Voyer M.D.D.O., ostéopathe de renom, qui a consacré un quart de siècle de sa vie, pour extraire la substantifique moelle de l'héritage de nos prédécesseurs.

Il fallait être aussi un homme d'exception et être très audacieux à l'aube du 3 ème millénaire pour faire fi du « scientifiquement correct » afin que naisse la philosophie du paradigme de la complexité de l'Académie Sutherland.

Exempt de tout mysticisme et adapté à notre époque, Guy Voyer M.D.D.O., est l'instigateur de cette nouvelle approche de l'ostéopathie.

Nous ne saurons trop le remercier d'avoir su redonner ses lettres de noblesse à un art adapté à notre temps, qui se marie bien aujourd'hui, avec science, conscience et sagesse.

Les pères de l'ostéopathie, Andrew Taylor Still, William Garner Sutherland, Harold Magoun, Martin Littlejohn ont, les premiers, été à contre courant de la médecine traditionnelle pour créer et élaborer une nouvelle médecine qui vise à pallier aux manques de celle-ci. En nous intéressant à d'autres aspects du corps, de la maladie et de la santé nous proposons une nouvelle façon de traiter et de concevoir le corps dans sa globalité et surtout sa complexité. Au lieu de ne nous occuper que de l'infiniment petit et de ne prendre en compte que la pathologie, nous intégrons dans les concepts physiologiques, anatomiques et pathologiques, la complexité du corps humain dans son ensemble et tentons de remédier à ses problèmes d'une façon différente.